Tout le monde fait des sauvegardes … ou presque.
Au final, c’est une chose qui est souvent négligé par les entreprises. Ce n’est qu’enfoncer des portes ouvertes de le dire mais il faut le dire.
Il y a 5 erreurs classiques avec les sauvegardes. Les voici:
- Ne pas faire de sauvegarde.
C’est bête, mais c’est la chose qui revient le plus souvent:
“ah non, je n’ai pas fait de sauvegarde”.
Pas besoin de développer !
- Ne pas vérifier ses sauvegardes.
Vérifier ses sauvegardes, c’est être sur qu’en cas de besoin, le fichier est lisible. C’est être sur que l’application qui a sauvegardé a toutes les données et métadonnées pour reprendre son exécution.
Par exemple, ca ne sert à rien de faire une sauvegarde de /var/lib/mysql avec rsync si les tables sont en InnoDB.
- Ne pas suivre ses sauvegardes.
On peut survivre facilement à la perte d’un jour de sauvegarde de temps en temps. Mais pas d’une semaine ou d’un mois complet ! Dès le premier échec, il faut intervenir pour rétablir le processus de sauvegarde.
- Sauvegarder sur des supports fragiles.
Les disques durs ont un MTBF entre 5 et 7 ans pour des disques grands publics. A titre personnel, j’ai tenté la sauvegarde sur clef USB… J’ai grillé 3 clefs en 1 mois.
Vos données doivent être sur un support qui dure aussi longtemps que vos données. Ou sur des supports tolérants à la panne. Donc dupliqués, donc surveillés.
- Tout sauvegarder de la même manière.
Peut-être qu’il y a des données que je peux mettre sur des CD, peut être que d’autres doivent être sauvegardées sur d’autres supports !
Des données peuvent être sur disques avec une copie sur bandes magnétiques à la banque !
Selon le volume, le coût du stockage, le temps nécessaire pour restaurer les données, des stratégies différentes doivent être mises en place.